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La semaine dernière avait lieu notre séminaire annuel d'ingénieurs de développement dans un institut de recherche publique. On nous infligeait une matinée pour nous causer du transfert technologique, combien c'est important, tout ça tout ça.
J'ai pratiquement terminé la lecture de , j'en fais un rapide résumé, tant je trouve cet ouvrage éclairant pour comprendre l'assujettissement de la recherche aux intérêts privés.
Quelques idées d'une possible organisation de l'écriture collaborative d'articles pour le web, faisant suite à Publier et braconner et Publier et braconner (2).
Ce billet fait suite à Publier et braconner. J'expose quelques détails technico-pratiques de la proposition.
Quelques mots pour accompagner la présentation "Publier pour le web et braconner" que j'ai faite au Comité Scientifique d'Alea le 31 janvier.
A écouter les candidats à la prochaine élection présidentielle, il ne s'agit pas tant de se prononcer pour des idées que de se mettre d'accord sur un bouc émissaire. Pourquoi donc ne pas dire clairement les choses dans tous les sondages dont on nous rabat les oreilles ?
Quand en finira-t-on avec l'idolatrie de la "croissance", à l'heure où de plus en plus de valeur se crée sans être mesurée ?
Je viens de regarder avec un grand intérêt la conférence donnée par Jean-Claude Guédon au séminaire d'Alembert le 14 décembre dernier.
Suite à cela, je me pose la question suivante, peut-être naïve: La recherche a-t-elle encore besoins de revues ? Je m''explique. J'accueillerai volontiers les remarques pour me corriger.
Le discours sur l'excellence dans la recherche française a fait bien des dégâts, véritable "plan social de la recherche" comme cela a été dit. A tel point que les personnels, notamment les chercheurs, s'interrogent à juste titre sur l'attitude de leurs directions: sont-elles complices ? hypocrites ? ne se rendent-elles pas compte des effets des politiques qu'elles mettent en oeuvre, alors qu'elle sont issues en partie du milieu de la recherche ?
J'avance ici une hypothèse qui peut paraître provocante, pour essayer de comprendre.
Nous sommes en guerre mondiale économique, bien que cette guerre n'ait fait l'objet d'aucun débat dans les représentations citoyennes. Nous sommes donc tenus à un effort de guerre qui ne dit pas son nom, et qui absorde et met en péril notre avenir tel un tourbillon. Je propose de montrer quelques parallèles entre guerre "classique" et la guerre économique actuelle.